PARIS RECORD STORE - SINCE1985
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Parution sur le Label Monster Melodies Records (2019): Opus Minor
Monster Mélodies présente un enregistrement inédit d’Opus Minor, un groupe parisien underground aux qualités musicales indéniables, qui donna de nombreux concerts durant sa brève existence de 1970 à 1973 mais n’eut jamais l’occasion de publier ses enregistrements. Le disque se compose d’un titre instrumental, de sept titres chantés en français et trois autres en anglais, dans lesquels le groupe, dépassant ses influences, crée son propre univers musical.
PERSONNEL:
Guy « guitou » Aicart BATTERIE
Jean-Louis « jésus » Grassi BASSE ET CHANT
Jean-Claude « cloclo » Lardrot CLAVIERS ET CHANT
Philippe « boileau » Marcenac GUITARE ELECTRIQUE ET CHANT
Daniel « dada » Reynet SONO, INTENDANCE, ASSISTANTE TECHNIQUE
Philippe Graziano PRISE DE SON
Mireille Reynet PHOTOS
Jean-Claude Lardrot ILLUSTRATION POCHETTE
BIOGRAPHIE:
En septembre 69, à l’École Normale Supérieure de Cachan (ENS), se rencontrent trois élèves-professeurs : Jean-Claude Lardrot est en section arts appliqués, Jean-Louis Grassien maths et Guy Aicart en génie civil. Ils décident de monter un groupe de rock qu’ils baptiseront Opus Minor. Le premier, qui avait suivi des cours de piano et joué, encore adolescent, comme chanteur-guitariste dans des groupes reprenant des titres de Chuck Berry, Dylan ou les Rolling Stones, sera aux claviers et au chant. Le second, qui a déjà participé comme guitariste à des groupes éphémères plus Country-Folk, sera à la basse et au chant. Le troisième se découvre une passion pour la batterie. Viendra les rejoindre un premier guitariste bientôt remplacé par Philippe Marcenac, un étudiant en architecture aux Beaux-Arts de Paris. Un cinquième complice, Daniel Reynet, s’occupe de la sono et des questions techniques et matérielles.
Dans les « boums » d’étudiants Opus Minor joue des reprises des Cream, de John Mayall, des Who ou se lance dans des impros psychédéliques. Durant l’été 70, inspiré par le mouvement hippie, le groupe goûte à la vie en communauté et se rôde en jouant tous les soirs dans le club d’un village de vacances de l’Hérault. Il compose alors ses premiers titres en anglais puis en français dans lesquels on retrouve l’esprit post-mai-68.
En 1971, Opus Minor gagne un concours de groupes étudiants organisé par RTL et se produit souvent dans diverses grandes écoles parisiennes (Arts et Métiers, St-Cloud, Fontenay et bien sûr à Cachan…). On les retrouve en première partie de Van der Graaf Generator, au Lycée Janson de Sailly, et de Michel Polnareff pour un concert en banlieue parisienne. Il passe aussi au Gibus et à la Taverne de l’Olympia.
Invités en juin de la même année au festival d’Auvers-sur-Oise organisé par le couturier Jean Bouquin, Opus Minor ainsi que quatre autres formations auront juste le temps de se produire avant que tout sombre dans la boue sous des trombes d’eau. Mais les musiciens ne se découragent pas et continuent de tourner. Pendant un an ils louent un pavillon de banlieue, à Villepinte, pour y répéter tous les weekends puis ils retrouvent leur studio de répétition du sous-sol de l’ENS de Cachan où leur aventure avait débuté. C’est là que seront enregistrées, du 28 avril au 1er mai 73, les compositions originales enfin publiées aujourd’hui dans cet album. Mais c’est aussi l’année où trois d’entre eux sont nommés à des postes d’enseignement situés dans différentes provinces trop éloignées, ce qui sonnera la fin du groupe.